Estula (version modifiée)
Il y avait autrefois deux frères orphelins
Source: spreadthesign.com de père et de mère et sans famille. Ils étaient très pauvres.
Ces deux frères dont je vous conte l' histoire vivaient ensemble. Une nuit, ils souffrirent terriblement de soif, de faim et de froid. Ils se demandèrent comment ils pourraient survivre.
Un homme très riche habitait tout près de leur maison : ils sont pauvres ; le riche est sot bête . Dans son jardin il a des choux
et à l'étable des brebis 
. Les deux frères décident de profiter de la nuit pour le voler. Ils partent tous les deux vers la maison du riche. L’un prend un sac à son cou, l'autre un couteau à la main. L'un entre dans le jardin, promptement rapidement , et ne s' attarde guère ne perd pas de temps : il coupe des choux à travers le jardin. L'autre se dirige va vers la bergerie lieu où dorment les brebis et les moutons pour ouvrir la porte. Il tâte touche le mouton le plus gras.
Mais la famille du riche paysan était encore debout dans la maison : on entendit la porte de la bergerie quand le voleur l' ouvrit. Le bourgeois
"bourgeois", définition d'Elix appela son fils : " Va voir au jardin , dit-il , s'il n'y a rien d'inquiétant ; appelle le chien de garde ."
Le chien s' appelait Estula. Heureusement pour les deux frères, cette nuit-là il n'était pas dans la cour. Le garçon ouvre la porte qui donne sur la cour, écoute s'il entend un bruit dans la nuit et crie : "Estula ! Estula !" Et l' autre, depuis la bergerie, répondit : "Oui , bien sûr, je suis ici." Il faisait très obscur sombre, très noir, si bien que le garçon ne put "put": verbe "pouvoir" au passé simple apercevoir celui qui lui avait répondu. Le fils du bourgeois crut, très réellement, que c'était le chien qui avait parlé.
Sans plus attendre , le fils revint tout droit à la maison ; il eut grand peur en y rentrant :
" Qu' as-tu mon fils ?" lui demanda son père .
— Sire Au Moyen Âge, "sire" est une marque de respect, par la foi que je dois à ma mère Maintenant, on dirait "Je vous jure sur la tête de ma mère." , Estula vient de me parler !
— Qui? notre chien ?
— Oui, je vous assure jure ; si vous ne me croyez pas, appelez-le et vous l'entendrez parler ."
Le père accourt pour voir cette merveille cette chose incroyable, magique ; il entre dans la cour et appelle Estula, son chien. Et le voleur, qui ne se doutait de rien ne savait pas, n'était pas au courant , lui dit: " Mais oui, je suis là !"
Le prud'homme s'en émerveille : " Par tous les saints et par toutes les saintes ! Mon fils, j' ai entendu bien des merveilles, mais jamais une pareille ! Va vite, conte ces miracles
Source: spreadthesign.com au prêtre
Source: Elix , ramène-le, et dis-lui d'apporter l'étole
et l'eau bénite ."
Le garçon, au plus vite, se hâte se dépêche et arrive au presbytère la maison du prêtre. Il ne traîna guère ne perdit pas de temps à l'entrée et vint au prêtre vivement rapidement : " Sire, dit-il, venez à la maison ouïr entendre de grandes merveilles
Source: spreadthesign.com : jamais vous n' en avez entendu de pareilles . Prenez l'étole à votre cou ."
Le prêtre dit : " Tu es complètement fou de vouloir me faire sortir à cette heure : je suis nu-pieds, je ne veux pas y aller ."
L' autre lui répond aussitôt : " Vous le ferez : je vous porterai ."
Le prêtre a pris son étole et monte, sans plus de paroles, sur les épaules du jeune homme qui reprend son chemin .
Arrivé à sa maison, et voulant couper court, le garçon descend, tout droit, le sentier petit chemin par où étaient descendus les deux voleurs qui cherchaient leur nourriture. Celui qui cueillait les choux vit le prêtre, tout blanc, et crut que son frère lui apportait quelque butin chose volée, trésor. Il lui demanda, plein de joie :
"Apportes-tu quelque chose ?
— Ma foi , oui", répond le garçon, croyant que c'était son père qui lui avait parlé .
— " Vite ! dit l' autre, jette-le bas mets-le par terre ; mon couteau est bien aiguisé bien coupant, bien tranchant: je m'en vais lui couper la gorge ."
Quand le prêtre l'entendit, il crut que c'était un piège : il sauta à terre, et s'enfuit, complètement affolé. Mais son surplis
s'accrocha à un pieu gros baton planté dans la terre et y resta, car il n'osa pas s'arrêter pour l'en décrocher l'enlever. Celui qui avait cueilli les choux était aussi surpris que le prêtre : il ne comprenait pas ce qui se passait. Le jeune homme alla prendre la chose blanche qu'il voyait pendre au pieu et il s'aperçut que c'était un surplis. A ce moment son frère sortit de la bergerie avec un mouton et appela son compagnon qui avait son sac plein de choux : tous deux ont les épaules bien chargées portent beaucoup de choses. Sans perdre de temps, ils se mirent en route rentrèrent, partirent vers leur maison qui était tout près. Alors, celui qui avait trouvé le surplis le montra à son frère. Ils ont bien plaisanté et bien ri. Et le rit revint dans leur maison, eux qui était si malheureux avant.
En peu de temps Dieu travaille : tel celui qui, une personne rit le matin qui le soir pleure, et tel est le soir courroucé en colère qui, le matin, était joyeux et gai .