Mes parents disent que je suis trop jeune pour partir seule en vacances.
Il lui a demandé où elle avait acheté ce délicieux gâteau.
L'île au trésor de Robert Louis Stevenson
par Chauvel et Simon, Delcourt
— Qu'est-ce que je peux faire pour vous, monsieur? demanda Jim.
— Sers-moi un rhum, répondit l'homme.
Jim demanda à l'homme ce qu' il pouvait faire pour lui. Celui-ci lui répondit de lui servir un rhum.
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Du français vers la LSF: classement alphabétique
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Discours direct | Discours indirect |
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«Viendras-tu avec nous demain?» «Êtes-vous en vacances?» |
Elle me demande si je viendrai avec eux demain. Elle nous demande si nous sommes en vacances. |
«Quelle heure est-il?» | Elle lui demande quelle heure il est. |
«À quelle heure partez-vous ?» | Elle veut savoir à quelle heure nous partons. |
«Pourquoi ton frère est-il absent?» | Elle me demande pourquoi mon frère est absent. |
"Qu'as-tu acheté pour l'anniversaire de maman?" | Lou demande à sa soeur ce qu'elle a acheté pour l'anniversaire de leur mère. |
«Par où passes-tu pour aller à Barcelone ?» | Il veut savoir par où je passe pour aller à Barcelone. |
«Chez qui partez-vous en vacances ?» | Elle m'a demandé chez qui nous partions en vacances. |
Discours direct | Discours indirect |
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«Faites moins de bruit s'il vous plait», demande le voisin. | Le voisin nous demande de faire moins de bruit. |
«Je t'en supplie, ne prends pas ma PS3!» dit l'enfant à sa mère. | L'enfant supplie sa mère de ne pas lui prendre la PS3. |
«Sors de ma chambre !» hurle-t-elle. | Elle hurle à son frère de sortir de sa chambre. |
«Pose ton arme et lève les mains!» ordonne le policier. | Le policier lui ordonne de poser son arme et de lever les mains. |
« » | |
« » | |
« » |
Discours direct | Discours indirect | |
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changement de ponctuation | ! ? | . |
«A quelle heure viendrez-vous ?» | Elle demande à quelle heure nous viendrons. | |
«Au voleur ! Au voleur !» | Il crie au voleur. | |
changement de temps dans la subordonnée quand le verbe de la principale est au passé |
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impératif | infinitif | |
«Sors de ma chambre !» hurle-t-elle. | Elle hurle à son frère de sortir de sa chambre. | |
«Rangez vos chambre.» | Il nous demande de ranger nos chambres. | |
impératif | subjonctif | |
«Rangez vos chambre.» | Il demande que nous rangions nos chambres. | présent | imparfait |
"Je t'aime", avoua Paul. | Paul avoua qu'il l'aimait. | |
passé composé | plus-que-parfait | |
"J'ai volé 200€ à Jordan", a avoué Paul. | Paul a avoué qu'il avait volé 200€ à Jordan. | |
imparfait | imparfait | |
plus-que-parfait | plus-que-parfait | |
futur | conditionnel présent | |
"Je pardonnerai à Laurie", déclara Lucie. | Lucie déclara qu'elle pardonnerait à Laurie. | |
changement de pronom | je, me | il, elle, se |
nous | ils, elles, se, eux | |
changement de déterminant (possessif) | mon,ma, mes | son, sa, ses |
notre, nos | leur, leurs | |
changement des adverbes de temps et de lieu | discours direct au présent | discours indirect avec verbe au passé |
lieu | ici, là | là, là-bas |
temps | aujourd'hui, maintenant | ce jour-là, à ce moment-là |
demain, après-demain | le lendemain, le surlendemain | |
la semaine prochaine, dans une semaine, l'an prochain, dans un an | la semaine suivante, l'année suivante | |
dans une heure, dans trois jours, | une heure plus tard, trois jours plus tard | |
hier, avant-hier | la veille, l'avant-veille | |
la semaine dernière, l'an dernier | la semaine précédente, l'année précédente | |
il y a deux heures, il y six ans | deux heures plus tôt, six ans auparavant | |
il y a une heure, il y un an | une heure plus tôt, un an plus tôt | |
Jim, le narrateur, est le héros de l’histoire. Il est adolescent au début du récit en 1782. Ses parents tiennent une auberge hôtel restaurant , appelée l’Amiral Benbow, sur la côte anglaise. Un jour, Bill, un pirate
qui se fait appeler “le Capitaine”, vient s’installer à l’auberge de l’Amiral Benbow.
Quelque temps plus tard, Jim reçoit la visite d’un étrange personnage appelé Chien-Noir.
Extrait de L'île au trésor ( Treasure Island), film de Peter Rowe
C'était par un jour de janvier, de bon matin. Il faisait un froid glacial. Le givre gouttes d'eau glacées blanchissait toute la crique , le flot les petites vagues clapotait doucement sur les galets
, le soleil encore bas illuminait éclairait à peine la crête le sommet des collines et luisait brillait au loin sur la mer. Le capitaine, levé plus tôt que de coutume d'habitude, était parti sur la grève plage , son coutelas couteau ballant sous son vieil habit bleu, sa lunette
de cuivre sous le bras, son tricorne rejeté sur la nuque.(...) Ma mère était montée auprès de mon père, et, en attendant le retour du capitaine, je dressais préparais la table pour son déjeuner, lorsque la porte de la salle s'ouvrit, et un homme entra, que je n'avais jamais vu. Son teint la peau de son visage avait une pâleur de cire était très blanc ; il lui manquait deux doigts de la main gauche et, bien qu'il fût armé d'un coutelascouteau, il semblait peu combatif.(...)
Je lui demandai ce qu'il y avait pour son service, et il me commanda un rhum
. Je m'apprêtais à allais sortir de la salle pour l'aller chercher, lorsque mon client s'assit sur une table et me fit signe d'approcher. Je m'arrêtai sur place, ma serviette à la main.
- Viens ici, fiston, reprit-il. Plus près.
Je m'avançai d'un pas.
- Est-ce que cette table est pour mon camarade Bill ? interrogea-t-il, en ébauchant un clin d'oeil.
Je lui répondis que je ne connaissais pas son camarade Bill, et que la table était pour une personne qui logeaithabitait chez nous, et que nous appelions le capitaine.
- Au fait, dit-il, je ne vois pas pourquoi ton capitaine ne serait pas mon camarade Bill. Il a une balafre sur la joue, mon camarade Bill, et des manières tout à fait gracieuses, en particulier lorsqu'il a bu. Mettons supposons, pour voir, que ton capitaine a une balafre sur la joue, et mettons, si tu le veux bien, que c'est sur la joue droite. Hein! qu'est-ce que je te disais ! Et maintenant, je répète : mon camarade Bill est-il dans la maison ?
Je lui répondis qu'il était parti en promenade.
- Par où, fiston ? Par où est-il allé ?
Je désignaimontrai le rocher, et affirmai que le capitaine ne tarderait sans doute pas à rentrer ; puis, quand j'eus répondu à quelques autres questions :
- Oh ! dit-il, ça lui fera plaisir à mon camarade Bill.
Il prononça ces mots d'un air dénué de toutesans> bienveillance.
Mais après tout ce n'était pas mon affaire, et d'ailleurs je ne savais quel parti prendre. L'étranger demeurait postérestait debout tout contre la porte de l'auberge, et surveillait le tournant comme un chat qui guette une souris. À un moment, je me hasardai sur la route, mais il me rappela aussitôt, et comme je n'obéissais pas assez vite à son gré, sa face cireuse visage blanc prit une expression menaçante, et avec un juron gros mot, insulte qui me fit sursauter, il m'ordonna de revenir. Dès que je lui eus obéi, il revint à ses manières premières, mi-caressantes un peu gentilles, mi-railleuses un peu moqueuses, me tapota l'épaule, me déclara que j'étais un brave garçon, et que je lui inspirais la plus vive sympathie.
(...) "Mais voilà mon camarade Bill, avec sa lunette d'approche sous le bras! Tu vas te reculer avec moi dans la salle, fiston, et te mettre derrière la porte : nous allons faire à Bill une petite surprise."(...)
Ce disant en disant cela , l'inconnu m'attira dans la salle et me plaça derrière lui dans un coin où la porte ouverte nous cachait tous les deux. J'étais fort ennuyé
et inquiet et mes craintes s'augmentaient
encore de voir l'étranger, lui aussi, visiblement effrayé
. Il dégagea la poignée de son coutelas
, et en fit jouer la lame
dans sa gaine
; et tout le temps que dura notre attente, il ne cessa de ravaler sa salive, comme s'il avait eu, comme on dit, un crapaud dans la gorge.
À la fin, le capitaine entra, fit claquer la porte derrière lui sans regarder ni à droite ni à gauche, et traversant la pièce, alla droit vers la table où l'attendait son déjeuner.
- Bill ! lança l'étranger, d'une voix qu'il s'efforçait, me parut-il, de rendre forte et assurée.
Le capitaine pivota sur ses talons fit demi tour, et nous fit face : tout hâlebronzage avait disparu de son visage, qui était blême très blanc jusqu'au bout du nez ; on eût dit, à son air, qu'il venait de voir apparaître un fantôme, ou le diable, ou pis pire encore, s'il se peut (...).
- Allons, Bill, tu me reconnais ; tu reconnais un vieux camarade de bord camarade de navire, marin, pas vrai, Bill ?
Le capitaine eut un soupir spasmodique :
- Chien-Noir ! fit-il.
- Et qui serait-ce d'autre ? reprit l'étranger avec plus d'assurance. Chien-Noir venu voir son vieux camarade de bord, Bill, à l'auberge de l'Amiral Benbow... Ah ! Bill, Bill, nous en avons vu des choses, tous les deux, depuis que j'ai perdu ces deux doigts, ajouta-t-il, en élevant sa main mutilée amputée, avec des doigts coupés.
- Eh bien, voyons, fit le capitaine, vous m'avez retrouvé: me voici. Parlez donc. Qu'y a-t-il ?
- C'est bien toi, Bill, répliqua Chien-Noir. Il n'y a pas d'erreur, Billy. Je vais me faire servir un verre de rhum par ce cher enfant-ci, qui m'inspire tant de sympathie, et nous allons nous asseoir, s'il te plaît, et causer franc parler franchement comme deux vieux copains.
Quand je revins avec le rhum, ils étaient déjà installés de chaque côté de la table servie pour le déjeuner du capitaine : Chien-Noir auprès de la porte, et assis de biais de travers, de profil, sur le côté comme pour surveiller d'un oeil son vieux copain, et de l'autre, à mon idéeavis, sa ligne de retraite le chemin pour fuir. Il m'enjoignit me dit, m'ordonna de sortir en laissant la porte grande ouverte.
- On ne me la fait pas avec les trous de serrure, fiston, ajouta-t-il.
Je les laissai donc ensemble et me réfugiai dans la cuisine. J'eus beau prêter l'oreille tendre l'oreille pour écouter, comme de juste, il se passa un bon moment où je ne saisis compris, entendis rien de leur bavardage, car ils parlaient à voix basse ; mais peu à peu ils élevèrent le ton parlèrent plus fort, et je discernai devinai, entendis quelques mots, principalement des jurons gros mots, injures, insultes, lancés par le capitaine.
- Non, non, non, et mille fois non ! et en voilà assez ! cria-t-il une fois.
Et une autre :
- Si cela finit par la potence, tous seront pendus
, je vous dis !
Et tout à coup il y eut une effroyable explosion de blasphèmes
: chaises et table culbutèrentse renversèrent, tombèrent à la fois ; un cliquetis d'acierbruit d'épées, de couteaux retentit, puis un hurlement de douleur, et une seconde plus tard je vis Chien-Noir fuir éperdu, serré suivi de près par le capitaine, tous deux coutelas au poing, et le premier saignant abondamment beaucoup de l'épaule gauche. Arrivé à la porte, le capitaine assena donna au fuyard un dernier coup formidable qui lui aurait sûrement fendu ouvert le crâne, si ce coup n'eût été arrêté par notre massive grosse, lourde enseigne
de l'Amiral Benbow.
On voit encore aujourd'hui la brèchecoupure sur la partie inférieure du tableau. Ce coup mit fin au combat.
Aussitôt sur la route, Chien-Noir, en dépit demalgré sa blessure, prit ses jambes à son couse sauva, et avec une agilité merveilleuse, disparut en une demi-minute derrière la crête le sommet de la colline. Le capitaine se passa la main sur les yeux à plusieurs reprises plusieurs fois, et finalement rentra dans la maison.
- Jim, me dit-il, du rhum !
Et comme il parlait, il tituba légèrement et s'appuya d'une main contre le mur.
- Êtes-vous blessé ? m'écriai-je.
- Du rhum ! répéta-t-il. Il faut que je m'en aille d'ici. Du rhum ! du rhum ! (...)